Le 50 più belle Frasi del Piccolo Principe in Francese (con traduzione)

On ne voit bien qu’avec le coeur. L’essentiel est invisible pour les yeux.
Si vede bene solo con il cuore. L’essenziale è invisibile agli occhi.

S’il vous plaît… dessine-moi un mouton.
Per favore, disegnami una pecora.

Quand tu regarderas le ciel, la nuit, puisque j’habiterai dans l’une d’elles, puisque je rirai dans l’une d’elles, alors ce sera pour toi comme si riaient toutes les étoiles. Tu auras, toi, des étoiles qui savent rire !
Quando tu guarderai il cielo, la notte, visto che io abiterò in una di esse, visto che io riderò in una di esse, allora sarà per te come se tutte le stelle ridessero. Tu avrai, tu solo, delle stelle che sanno ridere!

Les étoiles sont éclairées pour que chacun puisse un jour retrouver la sienne.
Le stelle sono illuminate in modo che tutti possano un giorno trovare la loro.

J’aime bien les couchers de soleil. Allons voir un coucher de soleil.
Sono molto appassionato di tramonti. Vieni, andiamo a guardare un tramonto.

Va revoir les roses. Tu comprendras que la tienne est unique au monde.
Vai a rivedere le rose. Capirai che la tua è unica al mondo.

– Apprivoise-moi !
– Que faut-il faire ? – dit le petit prince.
– Il faut être très patient – répondit le renard. Tu t’assoiras d’abord un peu loin de moi, comme ça, dans l’herbe. Je te regarderai du coin de l’œil et tu ne diras rien. Le langage est source de malentendus.
– Addomesticami!
– Cosa dovrei fare? – disse il piccolo principe.
– Devi essere molto paziente – disse la volpe. Prima siediti un po’ lontano da me, così, nell’erba. Ti guarderò con la coda dell’occhio e non dirai nulla. La lingua è fonte di incomprensione.

Toutes les grandes personnes ont d’abord été des enfants, mais peu d’entre elles s’en souviennent.
Tutti i grandi sono stati bambini una volta, ma pochi di loro se ne ricordano.

Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé.
Diventi responsabile per sempre di ciò che hai addomesticato.

Mais si tu m’apprivoises, nous aurons besoin l’un de l’autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde.
Ma se mi addomesticherai, noi avremo bisogno l’uno dell’altro. Tu sarai per me unico al mondo. Io sarò per te unico al mondo.

Ne vous demandez pas de quoi le monde a besoin. Demandez-vous ce qui vous rend vivant et faites-le. Le monde a besoin d’individus qui vivent.
Non chiederti di cosa ha bisogno il mondo. Chiediti che cosa ti rende felice e poi fallo. Il mondo ha solo bisogno di persone felici.

Les enfants doivent être très indulgents envers les grandes personnes.
I bambini devono essere molto indulgenti nei confronti degli adulti.

Les hommes n’ont plus le temps de rien connaître. Ils achètent des choses toutes faites chez les marchands. Mais comme il n’existe point de marchands d’ amis, les hommes n’ont plus d’amis.
Gli uomini non hanno più il tempo di sapere nulla. Comprano cose già fatte dai mercanti. Ma poiché non ci sono mercanti di amici, gli uomini non hanno più amici.

Fais de ta vie un rêve, et d’un rêve, une réalité.
Rendi la tua vita un sogno e un sogno, una realtà.

Tu sais… quand on est tellement triste on aime les couchers de soleil.
Sai… quando si è molto tristi si amano i tramonti.

Moi, dit-il encore, je possède une fleur que j’arrose tous les jours. Je possède trois volcans que je ramone toutes les semaines. Car je ramone aussi celui qui est éteint. On ne sait jamais. C’est utile à mes volcans, et c’est utile à ma fleur, que je les possède. Mais tu n’es pas utile aux étoiles…
Io, continua, ho un fiore che innaffio ogni giorno. Ho tre vulcani che pulisco ogni settimana. Perché pulisco anche quello che si è spento. Non si sa mai. È utile per i miei vulcani, ed è utile per il mio fiore, che li possegga. Ma tu non sei utile alle stelle…

C’est une folie de haïr toutes les roses parce que une épine vous a piqué, d’abandonner tous les rêves parce que l’un d’entre eux ne s’est pas réalisé, de renoncer à toutes les tentatives parce qu’on a échoué… C ‘est une folie de condamner toutes les amitiés parce qu’une d’elles vous a trahi, de ne croire plus en l’amour juste parce qu’un d’entre eux a été infidèle, de jeter toutes les chances d’être heureux juste parce que quelque chose n’est pas allé dans la bonne direction. Il y aura toujours une autre occasion, un autre ami, un autre amour, une force nouvelle. Pour chaque fin il y a toujours un nouveau départ.
È una follia odiare tutte le rose perché una spina ti ha punto, abbandonare tutti i sogni perché uno di loro non si è realizzato, rinunciare a tutti i tentativi perché uno è fallito. È una follia condannare tutte le amicizie perché una ti ha tradito, non credere in nessun amore solo perché uno di loro è stato infedele, buttate via tutte le possibilità di essere felici solo perché qualcosa non è andato per il verso giusto. Ci sarà sempre un’altra opportunità, un’altra amicizia, un altro amore, una nuova forza. Per ogni fine c’è un nuovo inizio.

Je me demande si les étoiles sont éclairées afin que chacun puisse un jour retrouver la sienne.
Mi domando se le stelle sono illuminate perché ognuno possa un giorno trovare la sua.

Si j’ordonnais à un général de se changer en oiseau de mer, et si le général n’obéissait pas, ce ne serait pas la faute du général. Ce serait ma faute.
Se ordinassi a un generale di trasformarsi in un uccello marino, e se il generale non obbedisse, non sarebbe colpa del generale. Sarebbe colpa mia.

Il faut exiger de chacun ce que chacun peut donner.
Bisogna esigere da ciascuno quello che ciascuno può dare.

Les vaniteux n’entendent jamais que les louanges.
I vanitoso non sentono altro che le lodi.

Faites que le rêve dévore votre vie afin que la vie ne dévore pas votre rêve.
Fate in modo che i vostri sogni divorino la vostra vita così che la vita non divori i vostri sogni.

– Que fais-tu là ? – dit-il au buveur, qu’il trouva installé en silence devant une collection de bouteilles vides et une collection de bouteilles pleines.
– Je bois – répondit le buveur, d’un air lugubre.
– Pourquoi bois-tu ? – lui demanda le petit prince.
– Pour oublier – répondit le buveur.
– Pour oublier quoi ? – s’enquit le petit prince qui déjà le plaignait.
– Pour oublier que j’ai honte – vvoua le buveur en baissant la tête.
– Honte de quoi ? – s’informa le petit prince qui désirait le secourir.
– Honte de boire ! – acheva le buveur qui s’enferma définitivement dans le silence. Et le petit prince s’en fut, perplexe.
“Les grandes personnes sont décidément très très bizarres”, se disait-il en lui-même durant le voyage
– Cosa stai facendo qui? – Chiese all’ubriacone che stava in silenzio davanti a una collezione di bottiglie vuote e a una collezione di bottiglie piene.
– Bevo – rispose, in tono lugubre, l’ubriacone.
– Perché stai bevendo? – chiese il piccolo principe.
– Per dimenticare – rispose l’ubriacone.
– Per dimenticare cosa? – Domandò il piccolo principe, che cominciava già a compiangerlo.
– Per dimenticare che ho vergogna – confessò l’ubriacone abbassando la testa.
– Vergogna di cosa? – insistette il piccolo principe che desiderava soccorrerlo.
– Vergogna da bere! – disse l’ubriacone chiudendosi definitivamente nel silenzio. E il piccolo principe partì, perplesso.
“I grandi, decisamente, sono molto, molto bizzarri”, si disse durante il viaggio.

Il faut bien que je supporte deux ou trois chenilles si je veux connaître les papillons.
Devo pur sopportare qualche bruco se voglio conoscere le farfalle.

Je n’aurais jamais dû m’enfuir ! J’aurais dû deviner sa tendresse derrière ses pauvres ruses. Les fleurs sont si contradictoires ! Mais j’étais trop jeune pour savoir l’aimer.
Non avrei mai dovuto andarmene! Avrei dovuto intuire l’affetto che stava dietro i suoi poveri trucchi. I fiori sono così contraddittori! Ma ero troppo giovane per saperla amare.

Il ne savait pas que, pour les rois, le monde est très simplifié. Tous les hommes sont des sujets.
Non sapeva che per i re il mondo è alquanto semplificato. Tutti gli uomini sono sudditi.

Et j’aime la nuit écouter les étoiles. C’est comme cinq cent millions de grelots.
E mi piace la notte ascoltare le stelle. Sono come cinquecento milioni di sonagli.

Ce qui m’émeut si fort de ce petit prince endormi, c’est sa fidélité pour une fleur, c’est l’image d’une rose qui rayonne en lui comme la flamme d’une lampe, même quand il dort…
Quello che mi colpisce profondamente di questo piccoli principe addormentato, è la sua fedeltà ad un fiore, è l’immagine di una rosa che brilla in lui come la fiamma di una lampada, anche mentre dorme…

L’autorité repose d’abord sur la raison. Si tu ordonnes à ton peuple d’aller se jeter à la mer, il fera la révolution. J’ai le droit d’exiger l’obéissance parce que mes ordres sont raisonnables.
L’autorità si basa prima sulla ragione. Se ordinassi al tuo popolo di buttarsi in mare, farebbero la rivoluzione. Ho il diritto di chiedere obbedienza perché i miei ordini sono ragionevoli.

C’est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante.
È il tempo che hai perduto per la tua rosa che ha reso la tua rosa così importante.

Toutes les grandes personnes ont d’abord été des enfants, mais peu d’entre elles s’en souviennent.
Tutti gli adulti sono prima stati bambini, ma pochi di loro se ne ricordano.

Connaître ce n’est pas démontrer, ni expliquer. C’est accéder à la vision.
Conoscere non è dimostrare o spiegare. È accedere alla visione.

Je ne savais pas trop quoi dire. Je me sentais très maladroit. Je ne savais comment l’atteindre, où le rejoindre… C’est tellement mystérieux le pays des larmes !.
Non sapevo bene cosa dirgli. Mi sentivo molto maldestro. Non sapevo come toccarlo, come raggiungerlo… Il paese delle lacrime è così misterioso!

J’ai toujours aimé le désert. On s’assoit sur une dune de sable, on ne voit rien, on n’entend rien. Et cependant quelque chose rayonne en silence.
Ho sempre amato il deserto. Ci si siede su una duna di sabbia. Non si vede nulla. Non si sente nulla. E tuttavia qualche cosa risplende in silenzio.

Bien sûr je te ferai mal. Bien sûr tu me feras mal. Bien sûr nous aurons mal. Mais ça c’est la condition de l’existence. Se faire printemps, c’est prendre le risque de l’hiver. Se faire présent, c’est prendre le risque de l’absence.
Certo che ti farò del male. Certo che me ne farai. Certo che ce ne faremo. Ma questa è la condizione stessa dell’esistenza. Farsi primavera, significa accettare il rischio dell’inverno. Farsi presenza, significa accettare il rischio dell’assenza.

C’est triste d’oublier un ami. Tout le monde n’a pas eu un ami.
È triste dimenticare un amico. Non tutti hanno avuto un amico.

Ce n’était qu’un renard semblable à cent mille autres. Mais j’en ai fait mon ami, et il est maintenant unique au monde.
Era solo una volpe come centomila altre. Ma ne ho fatto il mio amico, ed ora è unica al mondo.

C’est doux, la nuit, de regarder le ciel. Toutes les étoiles sont fleuries.
È dolce, di notte, guardare il cielo. Tutte le stelle sono fiorite.

Les hommes? Il en existe, je crois, six ou sept… Mais on ne sait jamais où les trouver.
Uomini? Ne esistono, credo, sei o sette… Ma non sai mai dove trovarli.

Quand tu trouves un diamant qui n’est à personne, il est à toi. Quand tu trouves une île qui n’est à personne, elle est à toi. Quand tu as une idée le premier, tu la fais breveter: elle est à toi. Et moi je possède les étoiles, puisque jamais personne avant moi n’a songé à les posséder.
Quando trovi un diamante che non appartiene a nessuno, è tuo. Quando trovi un’isola che non appartiene a nessuno, è tua. Quando hai un’idea per primo, tu la fai brevettare: è tua. E io sono il proprietario delle stelle, perché nessuno altro prima di me ha mai pensato di possederle.

Les baobabs, avant de grandir, ça commence par être petit.
I baobab, prima di diventar, grandi cominciano con l’essere piccoli.

Si tu aimes une fleur qui se trouve dans une étoile, c’est doux, la nuit, de regarder le ciel.
Se tu vuoi bene ad un fiore che sta in una stella, è dolce, la notte, guardare il cielo.

Il est bien plus difficile de se juger soi-même que de juger autrui.
È molto più difficile giudicare se stessi che giudicare gli altri.

Les hommes de chez toi, dit le petit prince, cultivent cinq mille roses dans un même jardin… et ils n’y trouvent pas ce qu’ils cherchent… – Ils ne le trouvent pas, répondis-je… – Et cependant ce qu’ils cherchent pourrait être trouvé dans une seule rose ou un peu d’eau…
Gli uomini delle tue parti, disse il piccolo principe, coltivano cinquemila rose nello stesso giardino… e non trovano quello che vogliono… – Non riescono a trovarlo, ho risposto… – Eppure quello che cercano potrebbe essere trovato in una singola rosa o un po’ d’acqua…

Qu’il s’agisse de la maison, des étoiles ou du désert, ce qui fait leur beauté est invisible.
Che si tratti di una casa, delle stelle o del deserto, quello che fa la loro bellezza è invisibile.

Rien de l’univers n’est semblable si quelque part, on ne sait où, un mouton que nous ne connaissons pas a, oui ou non, mangé une rose.
Tutto cambia nell’universo, se da qualche parte, una pecora che non conosciamo ha, sì o no, mangiato una rosa.

Si les deux milliards d’habitants qui peuplent la terre se tenaient debout et un peu serrés, comme pour un meeting, ils logeraient aisément sur une place publique de vingt milles de long sur vingt milles de large.
Se i due miliardi di abitanti della Terra si mettessero in piedi e abbastanza vicini, come durante un meeting, potrebbero facilmente collocarsi su una piazza pubblica lunga venti miglia e larga altrettanto.

On risque de pleurer un peu si l’on s’est laissé apprivoiser.
Si corre il rischio di piangere un po’, quando ci si è lasciati addomesticare.

Les champs de blé ne me rappellent rien. Et ça, c’est triste ! Mais tu as des cheveux couleur d’or. Alors ce sera merveilleux quand tu m’auras apprivoisé ! Le blé, qui est doré, me fera souvenir de toi. Et j’aimerai le bruit du vent dans le blé…
I campi di grano non mi ricordano nulla. E questo è triste! Ma tu hai i capelli d’oro. Quindi sarà meraviglioso quando mi avrai addomesticato! Il grano, che è dorato, mi ricorderà di te. E mi piacerà il suono del vento nel grano…